mercredi 29 octobre 2008

Gagner sa vie n'est pas toujours synomine de vie sociale

Voilà quelques jours que j'ai repris mon travail d'animatrice en centre de loisir et d'hébergement (oué en clair en centre aéré). J'avoue que dès les 1ers jours, j'ai regretté ce choix... et c'est comme ça que j'ai pensé pendant toute une journée, à ce que j'aurais pu faire si j'avais fait le simple choix de profiter de mes vacances...enfin bref, maintenant, je suis là et encore pour une semaine, quitte à bosser le faire complètement...
Et voilà comment je romps tout contact avec des personnes civilisées...mon vocabulaire tourne autour de quelques mots basiques "feutre" "chaussures" "pipi" et parfois même, attention grande folie des phrases "lève tes mains de tes haricots" et grosse folie je peux parfois oser exprimer des sentiments genre la colère "arrête de lui donner des coups de pieds sinon jte fais bouffer ton pinceau" ....
Je rentre le soir couverte de bave et de peinture ce qui réduit à néant mon sex appeal ainsi j'évite de croiser tout regard masculin. De plus ma super vie de femme active, m'interdit de me doucher et de filer au lit, ce qui fait que je suis rarement au lit avant une heure assez tardive...ce qui cause cernes, teint blafard, bouuuuuuu !!!!! comment alors puis je encore trouver un mari ?
Vous comprendrez alors que le soir, des que tu temps s'offre à moi, je supplie ma meilleure amie de me parler de mecs, de sex, de me raconter les derniers potins, de me dire ce qu'il s'est passé dans plus belle la vie, de me dire que mes fringues du jours craignent grave enfin bref de me refaire entrer au plus vite dans ma réalité de fille superficielles.
Petite parenthèse merci à mes amies qui en vacances ne sont pas de grosses égoïstes et compatissent avec moi, et ainsi gèrent mes achats et coups de téléphones à distance ... Nanis Laeti (l)

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